l’odeur du figuier
Au cours de l’été 2023, j’ai trié les photos de ma tante décédée au printemps. Depuis plus de 50 ans, elle avait avec son regard bien à elle, photographié toute la famille avec son polaroïd. Rien d’exceptionnel ou de grandiose, mais que des moments de la vie quotidienne, de notre intimité : un cochon pendu sur la balançoire, un chat dans une bassine à côté du traditionnel gâteau roulé, une sieste dans un transat, un repas du dimanche… Ce sont ces instants dont on a envie de se souvenir et grâce auxquels on se construit.
Cette série tente de s’en inspirer et appelle à ralentir, à retisser des liens avec le monde et à savourer des plaisirs simples comme l’odeur du figuier à l’entrée du jardin.